Réseau d’information et de création le 23 septembre 2007

DU 12 MAI AU 7 JUILLET 2007

IDEAL.LOOP | Espace Croisé, Roubaix


Espace Croisé
Grand Place BP 40534
59059 Roubaix cedex 1
+33 (0)3.20.66.46.93

www.espacecroise.com
Métro : Roubaix, Grand Place
Tramway : Eurotéléport
Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h
entrée libre


IDEAL.LOOP

Alice Anderson























12 mai - 7 juillet 2007 / Espace Croisé

-  vernissage le 11 mai à 19H


24 mai - 3 juin 2007 / Espai Ubú

Johan Bérard
Shahram Entekhabi
Michelle Naismith
Alice Anderson
Raphaël Zarka
Marie Voignier
Rachel Reupke
Adel Abdessemed

En partenariat avec le FRAC Nord-Pas de Calais, l?Espace Croisé conçoit un programme vidéo IDEAL.LOOP pour l?Espai Ubú à Barcelone pendant le festival LOOP.

Depuis neuf ans, l?Espace Croisé, Centre d?art contemporain à Roubaix, a instauré les programmes IDEAL qui regroupent des films sélectionnés selon le critère du coup de cœur. Dans ces programmes, des films d?esthétiques diverses et d?artistes de différentes générations ne se plient pas forcément à une thématique commune.

Cependant, avec ce nouvel IDEAL, la notion de mise en scène est prégnante. Le programme vise des moments exclusifs et intenses : l?instauration d?une relation intime inouïe avec un gabber (Johan Bérard, Shadow dancing) ; une réinterprétation inattendue de Westside Story (Shahram Entekhabi, 8:1) ; l?émergence du merveilleux (Michelle Naismith, The Captains) ; l?apogée d?un conte cruel (Alice Anderson, Souffler n?est pas jouer) ; l?étrange périple d?un acteur canin de circonstance (Raphaël Zarka, Rooler Gab) ; la régulation du doute entre passé et présent (Marie Voignier, Western DDR) ; une manipulation d?image inspirée (Rachel Reupke, Now Wait for Last Year) ; une allégorie d?un état du monde (Adel Abdessemed, Foot on)... Du flottement, de la violence latente, des tensions diffuses, de la gravité, sans aucun effet superflu se distillent. La musique règle l?amplification de ces tensions sous des lumières artificielles et étudiées. Chaque film applique à sa narration son langage formel. Du début à la fin, au-delà de la véracité de moments uniques et singuliers, ils arpentent la fiction dans un court-circuit entre le passé et le présent, hésitent entre grâce et violence à l?état pur, féerie et drame imminent, chorégraphie et menace de combat, distraction et exhibition dans des parcs d?attractions tombés en désuétude... Dans ces climats qui rebondissent les uns en fonction des autres, serions-nous mis en présence de mirages ?

Mo Gourmelon