CYCLES DE CONFÉRENCES


2015







BALISES
UN ARTISTE, UN MOUVEMENT, UNE ŒUVRE


Chaque jeudi, un conférencier explore un temps fort de l’art moderne ou contemporain. Des premières secousses des avant-gardes jusqu’aux expressions les plus actuelles, des spécialistes vous proposent de découvrir les personnalités et les œuvres qui ont marqué les XXe et XXIe siècles.

4 juin Le muralisme mexicain par Laurent Courtens

Jean-Philippe Theyskens est attaché pédagogique aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique. Historien de l’art, il est conférencier dans de nombreuses institutions et structures culturelles : Jeunesse & Arts Plastiques, Le Botanique, Arcadia… Sa conférence portera sur l’artiste allemand Carsten Höller dont l’œuvre, à la fois détonante et protéiforme, offre un terrain d’expérimentation entre l’art et la science.

Anthony Spiegeler est historien de l'art. Membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art, il enseigne actuellement à l’INRACI (Bruxelles) et est collaborateur pédagogique à l’ULB. Directeur scientifique de la revue Koregos, il est l’auteur de plusieurs articles relatifs à l'abstraction en Belgique. À L’Iselp, il explorera la peinture spontanée, dynamique et colorée d’Asger Jorn, artiste danois connu comme l’un des fondateurs du mouvement CoBrA et de l’International Situationniste.

Sarah Demonté est historienne de l'art. Elle a réalisé un mémoire sur la première génération d'artistes du mouvement de la Critique Institutionnelle. Diplômée en Information et Communication, elle a également orienté ses recherches sur la notion de médium et, plus particulièrement, sur l'exposition en tant qu'intermédia. Dans sa conférence, elle abordera l’art in situ de l’artiste français Daniel Buren qui, depuis le début des années 1960, propose une réflexion et une critique sur le système de l’art.

Laurent Courtens est historien de l’art, critique d’art et commissaire d’expositions (FLESH, FLESH II, Corps commun, ARCHIVES/déplier l’histoire). Préoccupé par les relations entre art et mouvement social, il intervient périodiquement à l’Université Populaire de Bruxelles. Cette séance sera l’occasion d’interroger les œuvres et artistes du Muralisme mexicain, mouvement artistique d’inspiration populaire et nationale du début des années 1920, dont les fresques illustrent la gloire de la révolution mexicaine.

Jeudi 16h-17h30 / Juin 4
Séance : 1,25 €/ 5 €/ 7,50 € / Cycle : 25 €
Entrée libre pour les étudiants de -26 ans



Benoit Moritz
Concevoir et aménager les espaces publics à Bruxelles : description de pratiques différenciées


À la différence de nombreuses villes européennes, Bruxelles se caractérise par l’absence d’un consensus partagé sur les choix à faire en matière d’espaces publics, de mobilité, de convivialité.
Divers acteurs (régionaux, communaux, fédéraux) cohabitent sur ce territoire. Chacun pratique l’aménagement des espaces publics suivant une logique propre. En résulte une grande diversité d'approches. Ce cycle de conférences fournit une série de clés de compréhension de cette situation.

À la différence de nombreuses villes européennes, Bruxelles se caractérise par l’absence d’un consensus partagé sur les choix à faire en matière d’espaces publics, de mobilité, de convivialité.
Divers acteurs (régionaux, communaux, fédéraux) cohabitent sur ce territoire. Chacun pratique l’aménagement des espaces publics suivant une logique propre. En résulte une grande diversité d'approches. Ce cycle de conférences fournit une série de clés de compréhension de cette situation.

La première séance (13 mai) retracera un historique des pratiques d’aménagement, de la création de la Région de Bruxelles-Capitale en 1989 jusqu’à la période contemporaine.
L’intervention suivante (20 mai) sera consacrée à l’identification des différents acteurs de l’espace public bruxellois et à l’analyse des logiques qui les animent.
La troisième conférence (27 mai) sera dédiée à la description d’une série de projets d’espaces publics récemment aménagés à Molenbeek-Saint-Jean dans le cadre de Contrats de Quartier. Elle mettra en lumière une pratique spécifique d’aménagement de l’espace public dans une perspective de rénovation urbaine.
Enfin, la dernière rencontre (3 juin) sera l’occasion d’une discussion croisée entre Benoit Moritz et les urbanistes du bureau de consultance Citytools, à propos des pistes qui se dégagent pour le futur de Bruxelles et de la Belgique.
Benoit Moritz est architecte et urbaniste. Il a réalisé des études et projets d’urbanisme tant à Bruxelles qu’en Wallonie. Il est aussi professeur ordinaire ULB, chargé des cours d'urbanisme à la nouvelle Faculté d’Architecture La Cambre-Horta. Ses recherches sont centrées sur les dynamiques de projets urbains actuellement en cours dans les villes belges ainsi que sur les jeux d’acteurs qui y sont liés.

Mercredi 18h30 -20h / Juin 3
Entrée libre



Mathieu Berger et Nicolas Hemeleers
L’art public à l’épreuve de la réalité urbaine : Discussions sur les pratiques bruxelloises


À travers différents points de vue sur des cas réalisés ces dernières années, ces rencontres exploreront la mise en œuvre de projets d’art dans l’espace public.

Après une discussion sur l’avenir de Bruxelles avec Benoit Moritz (3 juin), deux conférences seront animées par Nicolas Hemeleers. La première (10 juin) sera dédiée au lien entre art public et commande publique, en privilégiant le point de vue du gestionnaire (régions, propriétaires, organismes). Avec quels processus de réflexion ces organes abordent-ils la question de l’art dans l’espace public ? La discussion partira de la mission du bMa (bouwmeester/maître architecte) et prendra comme cas pratique l’opération Parckdesign pilotée par Bruxelles Environnement à Cureghem en 2012 et Tour & Taxis en 2014.

La deuxième séance (17 juin) sera dédiée à l’analyse de la plus-value née de la rencontre entre art public et mouvements associatifs. Comment des collectifs, des groupes d’artistes permettent-ils de questionner la place de l’art dans l’espace urbain ? Un exemple : l’occupation culturelle de la gare Bruxelles Congrès, qui a permis de construire une réflexion sur la jonction nord-midi dans le cadre du projet JONCTION.
Lors de la dernière intervention (24 juin), Mathieu Berger abordera la question de la participation. Il resituera le laboratoire BEING URBAN proposé par L’iselp dans un environnement de pratiques participatives développées ces vingt dernières années dans le cadre des politiques de la ville. Et si le tournant actuel vers des méthodes plastiques voire festives se comprenait par l’échec d’une discussion raisonnée et plus directement politique ?

Nicolas Hemeleers est juriste et urbaniste, spécialisé en aménagement du territoire, en montage et pilotage de projets urbains durables et en politique urbaine européenne.
Mathieu Berger est sociologue, spécialiste des questions urbaines et des politiques de la ville en Europe et aux Etats-Unis. Avec Antoine Crahay, ils forment le bureau CityTools.

Mercredi 18h30-20h / Juin 3, 10, 17, 24
Entrée libre

L'iselp

Bd de Waterloo, 31
1000 Bruxelles
Belgique

www.iselp.be

+ 32(0)2 504 80 70
[email protected]


Horaires
du lundi au samedi
de 11h00 à 18h30

Tarifs
Expositions : Entrée libre
Conférences/rencontres :
8 € - 6 € - 1,25 €
Cycles de conférences :
30€ - 20€



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